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  Accompagner les publics

 

     

Comment le jardinier reprend-il le chemin de l'entreprise ?

On doit valider le projet par le biais de rencontres auprès de professionnels, par la recherche d'informations et la mise en place de périodes d'immersion en entreprise.

Lorsque son choix est déterminé, la personne est éventuellement orientée vers une formation ou une recherche d'emploi. 

Des ateliers de recherche d'emploi sont organisés afin de comprendre l'intérêt des méthodes pour réussir son recrutement et acquérir de l'autonomie.

Nous avons pour principe de ne jamais faire à la place de l'autre afin qu'il se sente impliqué dans la démarche et fier du résultat.

Quelles sont les principales difficultés à retrouver un emploi, une formation ?

Notre mission consiste à apaiser les doutes et les appréhensions avant une entrée en formation ou une intégration en entreprise. Nous devons garder le contact avec le salarié durant les premières semaines d'activité.

Le projet du jardinier est-il toujours réaliste ?

Afin de vérifier la validité d'un projet de création d'activité, le salarié est dirigé vers des structures proposant des accompagnements adaptés. Nous sommes parfois amenés à contrarier des ambitions qui nous paraissent peu réalistes.

Vous ne vous retrouvez pas seule dans cet accompagnement ?

C'est l'affaire d'un travail d'équipe avec l'encadrant technique. Tout au long de ses contrats de travail, la personne doit se sentir soutenue et la vigilance est nécessaire. Des évaluations et bilans sont fixés régulièrement afin d'évaluer les progrès et les difficultés des jardiniers.

Durant son parcours, il faut faire preuve de beaucoup d'écoute, de capacité d’adaptation, d'empathie et redynamiser sans cesse la personne. Patience et persévérance sont nécessaires, car chacun évolue à son rythme.

En fin de compte, notre mission se situe entre le travailleur social et l’employeur.

Comment évolue un jardinier au cours de son contrat avec BN&J ?

En dépit du bien fondé de notre action, on constate pour de multiples raisons que certains salariés ne sont pas employables dans le secteur marchand. A mi-chemin entre l’emploi traditionnel et les entreprises adaptées (ESAT…), aucune autre entreprise n’offre de solution durable à ce type de public, c'est pourquoi nos structures sont essentielles à ces personnes.

L’insertion professionnelle étant devenue une priorité, nous sommes de plus en plus soumis à des objectifs très ambitieux de placement en terme d’emploi et d’entrée en formation. Ceux-ci nous paraissent souvent éloignés de la réalité de notre mission au quotidien.

Un interview exclusif de Josiane, chargée d'insertion de Bresse Nature et Jardins (BN&J)

      
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