Ensuite, nous travaillons non seulement sur le projet professionnel, mais aussi sur un projet de vie plus global. La connaissance de soi est essentielle dans cette démarche : comprendre son parcours, définir ses compétences, ses connaissances et ses savoir-être.
Il faut faire émerger des désirs qui inciteront la personne à avancer.
Toutefois, les projets évoluent au cours de l'accompagnement et il faut, parfois, accepter les échecs individuels. On formule alors de nouvelles propositions à la personne sans jamais perdre confiance.
Quelles sont les personnes accueillies à BN&J ?
Les jardins accueillent des publics fragilisés par différents évènements : chômage, séparation, problèmes de santé, de logement, financiers. Nous croisons également des personnes désocialisées, en grande souffrance psychologique ou en situation de handicap.
Sont-elles rémunérées ?
Par le biais d'un emploi en contrat aidé (CUI CAE), d'une durée maximum de deux ans, nous aidons les personnes à reprendre confiance, à se sentir utiles et valorisées au sein de la structure et de la société. Nous nous attachons à mettre en évidence les points forts et à développer les compétences dans le but de retrouver un emploi traditionnel.
Comment les accompagnez-vous ?
La fonction d'accompagnement socio-professionnel se décompose de la manière suivante : le recrutement et la recherche de motivation des postulants, l'accueil et le suivi de l'adaptation au poste de travail.
Nous proposons, ensuite, des entretiens personnalisés en fonction des besoins et des attentes de chacun. A diverses étapes du contrat, des objectifs sont fixés aux jardiniers qui doivent être respectés. Il faut déterminer quelles sont les problématiques et chercher des solutions en relation avec les partenaires. Nous consacrons beaucoup de temps au suivi administratif et au rappel des règles du jardin.
Comment s'élabore le projet de chacun ?
Un interview exclusif de Josiane, chargée d'insertion de Bresse Nature et Jardins (BN&J)